samedi 23 janvier 2016

Petit jour de repos pour moi, hier, car nous étions pas mal fatigués à la fin de la journée. Le 3e et dernier "capamento" s'est terminé et, par la même occasion, notre mission et le réel but de notre voyage ici.
Hier matin, nous nous étions tous dit que c'était la dernière journée en compagnie des enfants et que nous devions la vivre à 100%, la savourer, la déguster et s'en imprégner pour qu'elle reste mémorable longtemps, très longtemps. Et, sincèrement, je pense que ce fût le cas pour nous tous.
On aurait dit une "journée de grâce" pour chacun d'entre nous. Les activités se sont déroulées sans anicroches, les jeux étaient parfaits, les enfants souriaient à pleines dents, l'amour était présent de part et d'autre. Quelques-uns ont eu de grosses émotions en serrant les enfants dans leurs bras lors du départ... Des sensations indescriptibles... Une satisfaction incommensurable...
Lors de notre traditionnel "hora feliz", on a fait un bilan global et final de notre séjour et de notre contribution à ce projet pas mal merveilleux et les bons mots fusaient de toutes parts.. Si je vous disais que certains avaient des "vibratos" dans la gorge, vous me demanderiez leurs noms mais je vous ai déjà dit, il me semble, que ce qui se passait au Nicaragua demeurait au Nicaragua.
En soirée, nous avons assisté à un spectacle de danse donné par la troupe du Centre pour le départ d'un groupe de jeunes venus d'Amos, en Abitibi et qui demeuraient dans des familles de la ville. Rien à envier à personne, croyez-moi... Spectacle de sons, lumières et costumes fabriqués ici. De toute beauté... Et le "maestro" de la soirée était justement un petit garçon, Andrey, qui a fréquenté notre camp et qui aide aussi ici, au Centre, à la radio communautaire, en plus d'être un "majordome de la terre". Cela faisait tout drôle de le voir habillé dans ses beaux atours.
Le groupe d'Abitibi a ensuite donné une petite prestation de danse et a présenté un petit video de leur ville, Amos, et de sa région. Ces jeunes partaient tout de suite après pour Managua afin de prendr un avion pour leur retour à Montréal via Houston en finissant par 7 heures de bus afin de rejoindre leur Abitibi.. Ouf !
Aujourd'hui, croyez-le ou non, nous sommes allés rencontrer des gens qui demeurent près et passent leurs journées à travailler au dépotoir de la ville. Une femme nous a expliqué qu'avec la récupération du plastique, du carton et du papier, ils réussissent à se faire 1000 cordobas pourlesdeux en 2 semaines, ce qui équivaut à un peu moins d'une quarantaine de dollars (US)... On ne peut se dire, après cela, que nous sommes bien, très bien dans notre Québec si froid... Et puis, en p.m, les filles ont pratiqué la danse qu'elles doivent présenter, à leur tour, demain soir, lors de notre soirée d'adieu à nous. D'autres sont en train de préparer un diaporama fait à partir de nos photos prises lors des différents camps que nous avons animés. Il devrait y avoir aussi, au programme, un pot-pourri de chansons québécoises... À reparler...
Voilà...
La portion vacances débute dès à présent... Une dernière journée ici demain, à Nandaime, et puis ce sera, dès lundi, la semaine de repos sur les bords du Pacifique, à San Juan del Sur, dans une petite auberge tenue par des Victoriavillois, je pense.




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