dimanche 17 janvier 2016

Domingo... Jour de repos... Qui disent... Parce que nous, au lieu de se reposer, on a pris notre GPS (allusion à grands-parents solidaires) et nous sommes partis, tout de suite après le déjeuner, pour Granada, la 2e plus grande ville du Nicaragua, paraitrait-il.
Tout d'abord, un mot pour dire que pour le "desayuno", Isabelle nous avait servi le fameux plat traditionnel d'ici, le "nacatamoles", mais comme ce plat prend énormément de temps à faire, on a dit que celui-là avait été acheté tout fait.
Départ ensuite pour Granada dans un autobus public, le "collectivo". Ce sont d'anciens autobus scolaires, peinturlurés de toutes sortes de couleur, et qui prend des gens à tous moments le long de la route. Après les 20 kms qui ont duré presque une heure, arrivée au centre-ville de Granada. Nos 2 guides, Erling et Eduardo, nous ont tout de suite engouffrés dans le vaste marché de la ville... Une expérience presque hallucinante avec des couloirs à l'infini et de la marchandise de toute sorte : poissons cotoyant des vêtements, fruits se mélangeant à toutes sortes d'épices, souliers et breuvages voisinant des bibelots ou de simples pécadilles.  16 personnes se suivant dans un dédale où tout le monde se dépasse, se croise et s'accroche. Parfois, la ligne se déformait et nous pensions, pour quelques instants avoir perdu quelqu'un... Première expérience de la journée.
Ensuite, visite de la cathédrale et du musée "los tres mundos" dédié aux arts sous toutes formes dont peinture et musique. Deuxième expérience.
Puis, diner dans un petit resto populaire du centre-ville que tout le monde a bien aimé, je pense. Moi oui, en tous les cas.
Suivi d'un aller et retour vers la bordure du Lac Nicaragua, en calèche, s'il- vous-plait, merci, afin d'aller faire un tour de bateau autour des 360 îles (une par jour de l'année dit-on ici). Mais là, surprise.... Nous avions "oublié" 3 membres du groupe au centre-ville et nous étions à plusieurs kms. Quel soulagement après une demie heure de les voir arriver en taxi avec un de nos guides reparti à leur recherche.  Je vous assure que la croisière a été fort appréciée après un tel événement... Je ne puis donner les noms des personnes oubliées puisque nous avons déjà déterminé, tout le groupe ensemble, que ce qui se oassait au Nicaragua restait au Nicaragua. Troisième et quatrième expériences.
Le retour, enfin! Dans le même "collectivo" que ce matin, mais tassés dans l'autobus comme de vraies sardines. Sincèrement, je n'ai pas mémoire d'avoir été si tassé dans un endroit restreint comme ça. L'autobus pouvait contenir à peu près 40 personnes assises; eh bien, que le grand cric me croque si je mens, nous devions être pas loin d'une centaine de personnes : des enfants assis sur leurs parents, des gens debout collés les uns aux autres, des gens entrant un peu partout sur le parcours par en avant ou par en arrière... Célyne a cru revivre certains moments vécus en Inde...
Et tout ça, par 35 degrés dehors... Imaginez à l'intérieur de ce "collectivo"... On nous avait dit que c'était une expérience à vivre... au moins une fois! Eh bien, c'est fait!
Voilà donc pour notre journée de repos... Éreintant encore une fois mais, oh combien plaisant... Le vrai Nicaragua, celui des gens de la rue...
Demain, retour à notre mission, la raison pour laquelle nous sommes ici... les niños et les niñas...
Allez zou, gallinette... C'est reparti.

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